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archiveXML - 2001

Millésima joue le haut de gamme

La vigne - n°119 - mars 2001 - page 0

Patrick Bernard, PDG du négociant bordelais Millésima (www.millesima.com) 140 MF de CA. 30 employés. Spécialiste de la vente par correspondance.

'Contrairement à ce que l'on croit, il n'est pas si facile de se constituer une cave de très bons vins avec toutes les garanties : qualité, transport, livraison. ' Patrick Bernard, ancien banquier, a trouvé son créneau : la vente par correspondance de vins haut de gamme à des particuliers. Il crée Millésima en 1983 et investit ce créneau en 1988. Aujourd'hui, le bilan est positif : 35 000 clients et 350 000 prospects dans neuf pays (France, Belgique, Luxembourg, Allemagne, Suisse, Autriche, Grande-Bretagne, Irlande et Portugal) et bientôt, deux autres (Espagne et Italie). Un catalogue de 3 500 références (propriétés et millésimes) dans la langue et la monnaie du pays, axées à 85 % sur les 150 grands châteaux du Bordelais ; le reste est composé de vins provenant d'autres vignobles hexagonaux et étrangers. Entre 5 et 15 % des commandes sont passées via internet. Au siège, des permanents répondent à plus de 15 000 demandes de renseignements par an ! Dans les chais, 2 M de cols sont stockés.' A Bordeaux, nous travaillons via les courtiers et nous entretenons des relations étroites avec les propriétaires des crus classés. Nous dégustons beaucoup. Tous les achats, le plus souvent en primeurs, se font à la propriété. ' En Bordelais, la sortie des primeurs, d'avril à juin de l'année suivant la récolte, est une institution. ' C'est un marché de rareté. La demande étant souvent supérieure à l'offre, le système fonctionne par 'allocations' : un contrat, non écrit, vous donnant droit à × caisses par millésime. On peut augmenter ses allocations en prenant des risques lors des millésimes moyens... A Bordeaux, une dizaine de négociants réalisent 80 % des achats des crus classés. ' Le millésime 2000 s'annonçant superbe, on craint l'emballement des prix pour la sortie des primeurs dans quelques semaines. ' Il ne faudrait pas dépasser 10 à 20 % de hausse, analyse notre acheteur. Ne recommençons pas les erreurs du passé. '

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