Lorsqu'à la fermeture des grappes, moins de 10 % d'entre elles sont touchées par l'oïdium, il est inutile de prolonger la protection. Lorsque 10 à 30 % des grappes sont atteintes, les traitements tardifs sont d'une efficacité insignifiante (au mieux 5 %) et irrégulière.Là encore, ils ne servent à rien. En revanche, mieux vaut poursuivre la protection si la maladie touche plus de 30 % des grappes au moment de leur fermeture. On parvient alors à ralentir son évolution, mais on ne la bloque plus. Selon les services officiels, on ne peut pas tabler sur une réduction de plus de 15 % des taux d'attaque. C'est mieux que rien.