Baisse des ventes du bergerac

Sur la période allant de février 2000 à février 2001, l'appellation Bergerac a vu ses ventes diminuer de près de 5 000 hl pour atteindre un volume de 78 000 hl. Ce sont surtout les supermarchés qui tirent les résultats à la baisse. Les vins de Bergerac y sont vendus 15,60 F/col en moyenne. La saisonnalité du bergerac rouge est marquée par trois pics. Le soutien promotionnel accentué sur la fin d'année 2000 a permis à l'appellation de progresser. A côté de la région de production, le bergerac est surtout acheté dans la région Nord et la région parisienne, avec des indices de consommation de respectivement 128 et 107 (moyenne nationale à 100).Le Bergeracois produit aussi des vins blancs. La principale appellation en volume est Monbazillac (22 000 hl), suivie de côtes de Bergerac (20 000 hl) et Bergerac (13 000 hl). Au sein de l'appellation Monbazillac, seules les marques de distributeurs (51 % du volume de l'appellation) progressent avec un prix attractif de 31 F/bouteille, contre 36 F pour les châteaux. L'ensemble de l'appellation a perdu 8 % depuis un an. De même, l'appellation côtes de Bergerac régresse, malgré une conjoncture positive pour les vins blancs doux. La région Iri Nord apparaît surconsommatrice de Monbazillac et de côtes de Bergerac, région où ces deux appellations connaissent leur prix le plus bas. L'AOC Bergerac blanc, qui n'est présente que dans la moitié des magasins, perd 4 % en volume. La région Nord et la région parisienne sont également sur-acheteuses de ce produit, via à nouveau des prix des plus attractifs. Ces constats sont les mêmes sur de nombreux vignobles, l'année 2000 se caractérisant par un retournement de conjoncture. Cette tendance s'accentue sur le début 2001, sans qu'il soit évident de relier les fortes baisses constatées aux différentes affaires alimentaires. En effet, tous les produits alimentaires régressent, ainsi que les produits d'hygiène et de beauté.