L'assemblée générale du Comité national des interprofessions des vins à appellation d'origine (CNIV) a eu lieu à Paris, le 12 juin. Rappelons que la vingtaine d'interprofessions françaises vient de voir, après dix ans de flottement, son rôle consolidé tant au niveau national (loi d'orientation agricole) que communautaire (organisation commune de marché), même si des actions sont encore en cours devant la justice au sujet du paiement des cotisations volontaires obligatoires.' On travaille plus sereinement... et les dossiers ne manquent pas ', indique-t-on. En premier lieu, ' les aides à la promotion des pouvoirs publics, qui transitent par l'Onivins, s'élèvent à 60 millions de francs (MF). Vu que la restructuration du vignoble est financée par Bruxelles et non plus par l'office, une manne de 160 MF est en jeu. Elle doit aller à la promotion et à la restructuration des entreprises, mais Bercy lorgne dessus ! La question n'est pas tranchée ', explique le président Jérôme Quiot. Quatre autres sujets d'inquiétudes : Infovin qui n'en finit pas de naître ; les contentieux autour de la loi Evin qui se multiplient ; la dégradation de la situation sur le front de la protection internationale des AOC, les dispositions de l'organisation mondiale du commerce n'étant pas appliquées. Enfin, un texte sur les taxes parafiscales est en débat au Sénat : on souhaite en réglementer l'usage, voire en supprimer. Nombre d'interprofessions sont financées par ce biais, ainsi que l'Anda.