Le Turbopigeur de Socma (Aude) a déjà été présenté dans nos colonnes en juillet 1997 et 2001. Placé dans la cuve, il facilite les remontages, les délestages, les collages, mais aussi le bâtonnage des blancs sur lies. Chez Egretier (Aude), le pigeur autonome est un long tuyau plongé dans la cuve ( La Vigne n°121). Le jus qu'il aspire en bas est refoulé vigoureusement au-dessus du chapeau au travers de tuyères percées en haut. Le pigeur sert aussi pour le bâtonnage des blancs, le trajet du jus est alors inversé dans le long tuyau.
Tout est automatique dans Arkimede, le robot vinificateur de Self, une société italienne présente sur le stand d'Euromav (Vaucluse), sauf le changement de cuve, mais le matériel ne pèse que 15 kg. Il est équipé d'une pompe qui aspire le jus en bas de la cuve pour le diffuser au-dessus du chapeau à l'aide d'un bras, qui tourne au-dessus du marc en s'inclinant plus ou moins pour atteindre toutes les parties de la cuve. Un ordinateur commande son mouvement. L'utilisateur doit lui indiquer les dimensions de la cuve, sa forme et la position de la trappe sur laquelle il s'installe. Arkimede peut aussi nettoyer les cuves grâce à un programme spécifique. Cet équipement coûte environ 50 000 F, tout compris.
L'Enomix de Pera (Hérault) a un fonctionnement assez voisin. Le but est, là encore, d'éclater le chapeau de marc par un jet de moût puissant. Aspiré par le bas hors de la cuve, il est refoulé au-dessus du chapeau par un bras, dont la trajectoire dessine une spirale pour arroser l'ensemble du marc. Un réglage permet d'ajuster la trajectoire de la tuyère au diamètre de la cuve. Sans la pompe, ce modèle est commercialisé aux alentours des 30 000 F.