Les vignerons sont inquiets. En respectant l'interdiction d'utilisation de l'arsénite, ils vont se retrouver démunis face à cette maladie du bois qu'est l'esca. Ils craignent une vague de dépérissement du vignoble. ' Cela va engendrer des coûts supérieurs en temps et en argent ', note un conseiller. L'arrachage et l'élimination des pieds atteints vont se poursuivre. Mais des soins supplémentaires seront indispensables, comme le badigeonnage des plaies et la taille en période de sève ascendante. ' Un effort de protection doit être effectué sur les jeunes vignes, afin de repousser au plus tard l'apparition des symptômes ', rappelle un conseiller. L'interdiction de l'arsénite de sodium a été clairement annoncée par le ministère, mais en ce qui concerne les stocks des professionnels, des questions se posent. Les vignerons attendent de savoir comment seront organisées la récupération et l'élimination de ce produit.