Jean-Marc Demange, oenologue du club français du vin, basé à Paris, 10,36 Meuros (68 MF) de chiffre d'affaires en 2000.
Le Club français du vin (CFV) est le deuxième distributeur de vins par correspondance en France, derrière le Savour Club. C'est une filiale à 100 % de GLM SA, groupe contrôlé par les éditions Albin Michel et Le Club français du livre. Créé en 1979, le CFV repose sur le même principe que son homologue littéraire, le Grand Livre du mois : les adhèrents bénéficient d'avantages et s'engagent à acheter un nombre minimum de produits, en l'occurence deux caisses de vin par an. Le fonds de commerce de l'activité reste les vins d'appellation. Mais les vins de pays sont aussi présents. En revanche, l'entreprise ne fait pas de vins de table. Le prix moyen de vente est de 7,60 euros/col (50 F).
' J'achète des lots qui peuvent aller de 1 000 à 200 000 bouteilles, explique Jean-Marc Demange, oenologue et directeur produits. L'extrême variabilité des volumes achetés fait que mon métier tient parfois du caviste, parfois de l'acheteur pour grande distribution ', explique-t-il. Les 55 000 adhérents au CFV sont très fidèles puisque 40 % sont clients depuis plus de cinq ans. ' Dans ce contexte, il est essentiel de se renouveler, indique notre interlocuteur. Nous avons un travail de dénicheur. La prospection de nouveaux fournisseurs est essentielle. Elle se fait directement sur le terrain. Soit en allant visiter des personnes qui nous ont contactés, soit via les salons régionaux ou internationaux (Vinexpo, Vinisud, le salon des vins de Loire... ). '
Conscient que la VPC (vente par correspondance) est un marché de niche en France (5 % de la consommation à domicile) très concurrentiel (le gros de la VPC est effectué directement par les producteurs), le CFV table sur l'internationalisation. Après s'être attaqué à la Suisse romande en 2000, il s'est étendu sur la Suisse alémanique. Il compte aujourd'hui s'implanter en Allemagne, voire en Autriche. ' Notre objectif est le doublement de l'activité d'ici à fin 2003 ', annonce Bernard Roussillon, le directeur général. En 2000, la société, avec sa filiale suisse, avait réalisé un chiffre d'affaires de 10,4 Meuros (68 MF). En 2001, le CA devrait s'établir à près de 11,4 Meuros (75 MF).