'La disparition programmée des taxes parafiscales au profit de l'Anda fait ressurgir la question du financement de la recherche viticole. Payer, oui. Faut-il encore savoir pour quoi ! Je suis favorable à un système qui réduit la mutualisation au minimum. Ce que verse la viticulture doit lui revenir. Je suis peut-être égoïste, mais lorsque l'on voit nos concurrents du Nouveau Monde, il faut disposer de budgets importants consacrés à la recherche pour rester compétitif. Si une part des contributions doit financer des programmes généraux, sur les produits phytosanitaires par exemple, il faut que cette partie soit accessoire et très contrôlée. Il ne me paraît pas normal que, pendant des années, une partie de l'argent collecté auprès des vignerons ait servi au financement d'actions menées par le syndicalisme à vocation générale : CNJA, FNSEA, Confédération paysanne et autre Coordination rurale... A ce titre, je regrette que la production viticole ne soit pas directement représentée parmi les décisionnaires. '