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Les soutiens publics à l'export sont-ils suffisants ?

La vigne - n°130 - mars 2002 - page 0

Rien n'est jamais acquis sur un marché. Les revers rencontrés en Grande-Bretagne l'ont mis en évidence. La notoriété s'entretient. En matière de promotion, les budgets pour soutenir les ventes de vins français à l'étranger restent inférieurs à ceux des principaux pays concurrents. Ces dix dernières années, l'Etat a diminué son soutien à la Sopexa et n'a pas reversé aux offices les sommes économisées. Le solde positif des échanges de vins, avec ses 5,3 milliards d'euros (34,77 milliards de francs), est pourtant bienvenu quand il s'agit d'équilibrer la balance commerciale de la France ! En revanche, l'Onivins a choisi d'accroître son budget promotionnel pour accompagner les actions des interprofessions, qui ont augmenté leurs cotisations pour disposer de plus de moyens propres. Pour la campagne en cours, les sommes engagées dans des programmes collectifs devraient dépasser 35 Meuros (229,58 MF). Le budget promotion de l'Onivins, après une nouvelle hausse de 15 % en 2002, va atteindre 11,4 Meuros (74,78 MF). Pour gérer ces fonds, un groupe de travail associant les pouvoirs publics, les interprofessions et les entreprises, fonctionne depuis 1998. Son rôle est de proposer des priorités d'actions et des critères d'attribution à l'office, la règle étant que l'argent public doit servir à soutenir des programmes collectifs à l'étranger et ne peut pas être versé directement à des entreprises. En revanche, celles-ci peuvent cofinancer des actions avec les interprofessions, qui peuvent solliciter des aides auprès des collectivités locales et de l'Union, en complément de celles de l'Etat. Ce fonctionnement régionalisé donne davantage d'initiatives aux vignobles, soucieux de préserver leur autonomie. Mais l'image de la France viticole a besoin d'être confortée, ce qui a amené l'Onivins à mettre en place des actions concernant toute la filière. En 2002, 10 % des sommes devraient être consacrées aux études, 45 % aux actions de la filière et 45 % à l'accompagnement des actions interprofessionnelles.



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