En 2002, les entreprises et les interprofessions ont investi 34 millions d'euros pour la publicité des vins tranquilles et 23 millions d'euros pour celles des effervescents.
Dans la course à la publicité, les vins tranquilles arrivent loin derrière le tiercé gagnant des boissons alcoolisées. Selon Onivins-infos (n° 109, décembre 2003), ce trio de tête comprend les bières (74 Meuros d'investissements publicitaires en 2002), les whiskies (46 Meuros) et les apéritifs (41 Meuros). Les vins tranquilles sont quatrième (34 Meuros), puis viennent les effervescents et les mousseux (23 Meuros). Mais la publicité pour les apéritifs recule, alors qu'elle progresse de 4 % pour les vins tranquilles et de 11 % pour les champagnes et les mousseux. Un effort insuffisant, comparé aux 12 % de hausse pour les bières et 17 % pour les whiskies !
L'Onivins souligne également qu'avec 74 000 euros, le budget moyen par marque de vin tranquille est le plus faible des boissons. Champagnes et mousseux font mieux avec presque 4 Meuros de budget moyen par marque. Par ailleurs, l'office relève que les investissements publicitaires pour les marques de vins de table et de pays sont en chute libre (2,85 Meuros, soit - 50 %). ' Le net tassement des sommes consacrées à la promotion de ces vins est imputable, pour l'essentiel, au redéploiement réalisé par d'importants opérateurs en faveur de leurs marques d'appellation ', signale l'étude. Les fonds consacrés aux opérations collectives pour les VDT et VDP s'écroulent aussi (- 30 %). A l'inverse, on relève une hausse du montant investi dans des campagnes collectives pour les vins d'appellation (+ 3 %).