ImprimerLe processus d'interdiction de la terbuthylazine se poursuit. D'autres chantiers sont en cours.
Fin février, le ministère de l'Agriculture envoyait une lettre aux firmes, dans laquelle il leur signalait son intention d'appliquer à la terbuthylazine le même sort qu'aux autres triazines. Elles avaient jusqu'au 11 mars pour répondre à ce courrier. L'issue de cette ultime consultation ne faisait aucun doute pour personne. Elle allait aboutir à l'interdiction de vendre de la terbuthylazine après le 30 septembre 2002 et de l'utiliser après le 30 juin 2003. Jusqu'à présent, le ministère avait repoussé cette décision par crainte de voir la matière active remplacée par le diuron, ce qui serait revenu à substituer une pollution par une autre. En convenant avec Bayer et Griffin d'une baisse des doses de diuron, il a réduit ce risque. Cette seconde procédure devrait elle aussi aboutir, dans les prochains jours, à une décision officielle. Le ministère se prépare à annoncer deux mesures : interdiction d'appliquer les herbicides à base de diuron seul après le 30 juin de cette année, réduction des doses à 1 500 g/ha de matière active pour cette campagne. Et il a ouvert un troisième chantier qui vise le glyphosate. Là encore, il est question de réduire les doses homologuées. Dow Agrosciences est la première société à avoir fait les frais de cette volonté de l'administration. ' Les choses se sont passées de façon assez rigide ', explique-t-on. L'herbicide que la société se prépare à lancer ne serait homologué qu'à 7 l/ha contre les vivaces, au lieu de 12 l/ha comme les produits équivalents.