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archiveXML - 2002

Priorité aux vins de domaine à l'export

La vigne - n°133 - juin 2002 - page 0

Jean-Pierre Rousseau, PDG de Diva Bordeaux (Gironde). Chiffres d'affaires 2001 : 16,7 millions d'euros

De plus en plus de maisons de négoce investissent dans le foncier ou développent des stratégies de marques. Dans ce contexte, la société anonyme Diva fait figure d'original. Depuis plus de vingt ans, ce négociant mise tout sur son rôle d'intermédiaire entre acheteurs et producteurs. Son créneau est celui des vins de domaine. Son circuit de distribution cible l'export et, sur le marché français, le secteur traditionnel. Preuve que ce pari est gagnant, la formule se diversifie. A côté de Diva Bordeaux créée en 1978, il existe aujourd'hui Diva Bourgogne (1981), Sud (1999), et Espagne (2000). Si tout va bien, Diva Val de Loire verra le jour fin 2002. Il s'agit d'entités économiques et juridiques distinctes, mais la démarche commerciale est identique. Chaque Diva a son responsable et se spécialise sur les vins de sa région. Par contre, la synergie joue entre les différentes Diva puisque le portefeuille clientèle est commun.
Jean-Pierre Rousseau, PDG de Diva Bordeaux, travaille de la même façon que les courtiers, par lesquels il lui arrive de passer. A la différence de ces derniers, notre négociant achète les vins. ' Nous possédons un stock permanent d'environ 300 000 caisses, regroupées dans des entrepôts loués à Bordeaux . Cela nous permet de répondre aux demandes urgentes. Pour le reste, nous effectuons des retiraisons progressives toute l'année . ' Le travail de prospection est essentiel.
Jean-Pierre Rousseau fait appel ' au bouche à oreille, aux salons professionnels ', ' regarde les médailles et les citations dans les guides '. Aujourd'hui, Diva Bordeaux commercialise, en exclusivité partielle, une cinquantaine de châteaux bordelais auxquels s'ajoutent quelques crus classés. L'export représente 86 % des débouchés, avec l'Asie et l'Europe comme premiers marchés. Ces destinations représentent chacune environ quatre bouteilles sur dix exportées. Le prix moyen de revente avoisine les 10 euros/col. Tous les vins sont achetés et mis en bouteilles à la propriété. Le prix d'achat au producteur - hors crus classés - se situe entre 2 et 10 euros. Le volume minimal demandé représente environ 1 000 caisses dans l'année.

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