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Vins de table : des rosés fermes

La vigne - n°136 - octobre 2002 - page 0

Les vins de table sont confrontés à la disparition de leur clientèle. Toutes les enquêtes montrent que l'acheteur de VDT rentre habituellement dans la catégorie des consommateurs réguliers. Or, ce mode de consommation quotidienne est en train de disparaître au profit d'une consommation plus occasionnelle. ' Les réguliers ', gros consommateurs de VDT, se retrouvent essentiellement dans les classes les plus âgées de la population. Les nouvelles habitudes d'achat font que ce ' contingent ' n'est pas renouvelé. ' Pour un consommateur régulier en moins, il nous faudrait conquérir au moins quatre ou cinq consommateurs occasionnel s ', explique Jean-Laurent Maillard, de l'Anivit, interprofession des VDT. Lorsque l'on analyse le circuit de distribution des VDT consommés à domicile, la grande distribution (GD) représente presque 80 % des achats totaux en volume, dont 12 % dans le hard discount. Ce type de magasin pèse de plus en plus puisqu'il ne représentait que 9 % en 1997. En 2000, le prix moyen d'un litre de VDT acheté chez ED, Lidl et autre Aldi s'élevait à 1,22 euros.
L'Onivins relève que les VDT français ont gagné, sur 2001, plus de trois points de part de marché sur les VDPCE (vins de différents pays de la communauté européenne). Ils ont représenté 87,5 % des achats de VDT effectués par les ménages, contre 12,5 % pour les vins d'assemblages communautaires. Selon le bilan des ventes en GD (hors hard discount), les VDT français ne sont pas tous logés à la même enseigne : les rouges et les blancs sont touchés par la baisse de la demande (entre - 5 et - 6 % en volume et - 4 et - 5 % en valeur), alors que les rosés restent fermes (+ 5 % en volume et + 4 % en valeur).
La consommation hors domicile est mieux appréhendée depuis la mise en place du panel restauration. Cet outil d'évaluation a montré que les VDT (y compris les VDPCE) représentent près de 29 % des achats en volume et 10,4 % des achats en valeur des restaurateurs (restauration commerciale traditionnelle, cafétéria et restauration d'entreprise). Pour rajeunir la cible des VDT, l'Anivit a lancé une campagne radio à la rentrée. Coût de l'opération : 270 000 euros HT.

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