A peine entré en application, le nouveau décret sur l'agrément est déjà fortement critiqué. La photographie analytique des cuves n'est pas réalisable. Le renforcement des contrôles alourdit considérablement la charge de travail des syndicats, déjà occupés à mettre en oeuvre le contrôle des parcelles. Dans ces conditions, certains réfléchissent déjà à une nouvelle formule : l'agrément par sondage. Une année donnée, seules les caves tirées au sort verraient passer un préleveur agréé par l'Inao. Les autres obtiendraient l'agrément sans que leurs vins aient été dégustés. Pour qu'une telle formule soit aussi efficace que le contrôle systématique, il faut s'assurer que tous les producteurs rencontrant régulièrement des problèmes soient contrôlés, à coup sûr, et le plus soigneusement possible.