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archiveXML - 2003

Le marché foncier est resté bien orienté

La vigne - n°149 - décembre 2003 - page 0

La baisse de la valeur ajoutée dans le secteur viticole ne s'est pas encore répercutée sur le prix des vignes.

L'arrêté portant fixation du barème indicatif de la valeur vénale mo- yenne des terres agricoles, en 2002, a été publié au Journal officiel du 26 octobre 2003. Les tableaux ci-après reprennent les données concernant les vignes. Ces statistiques officielles sont présentées par ordre décroissant de la valeur dominante. Celle-ci correspond au prix le plus souvent pratiqué, tel qu'il a pu être constaté ou estimé. En revanche, les valeurs maximales et minimales correspondent respectivement aux prix pratiqués pour les meilleurs et les moins bonnes terres, compte tenu des conditions locales du marché. Tous ces prix s'entendent hors taxes et frais d'actes non compris. Ils s'appliquent aux terres libres de tout bail ou susceptibles d'être rendues libres dans un délai de moins de deux ans.
Comparés aux données publiées l'an passé, les chiffres du marché foncier 2002 montrent que, jusqu'à présent, la baisse de la valeur ajoutée dans le secteur viticole, notamment d'appellation, ne s'est pas encore répercutée sur le prix des vignes.
Globalement, les terres à AOC s'en sortent mieux que les autres : leur valeur augmentent de 5 %. Cette moyenne recouvre des réalités disparates. Les prestigieux terroirs de la Côte-d'Or ou de Pomerol continuent de progresser de plus de 10 %. Par contre, les vignes du Beaujolais chutent de 15 %. Les flambées, enregistrées ces dernières années en Champagne ou sur le littoral provençal, semblent se stabiliser.
Concernant le prix des vignes autres que celles d'appellation, la Fédération nationale des Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) relève des baisses légères, de 1,8 % pour les terres à eaux-de-vie, 1 % pour celles à vins de pays et 0,4 % pour les vignes de vins de table.

Tableaux : (1) La valeur dominante correspond au prix le plus souvent pratiqué tel qu'il a pu être constaté ou estimé. (2) Valeurs qui correspondent respectivement aux prix pratiqués pour les meilleures et les moins bonnes terres, compte tenu des conditions locales du marché. Source : Agreste.

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