Avec l'ambition de vinifier 5 Mhl en 2005, la Chine (3 Mhl en 2002) représente un débouché intéressant pour les pépiniéristes français. Seulement, les Chinois mettent en place des protocoles complexes pour les accréditer, après la découverte d'un virus sur des pieds français il y a quelques années. L'Onivins n'a jamais retrouvé trace de ce virus. Parmi les multiples exigences, les pépiniéristes doivent être visités deux fois par une délégation chinoise. Trois entreprises subiront ainsi leur second contrôle en juillet et dix autres seront audités pour la première fois.
Coût de cet audit : plus de 2 000 euros. La demande chinoise, autrefois ciblée sur des boutures, s'orienterait vers des plants greffés. L'Italie semble mieux placée que la France : selon diverses sources, elle aurait livré entre 80 000 et 300 000 plants à la Chine depuis début 2004.