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archiveXML - 2004

Les VDP en veulent trop

La vigne - n°154 - mai 2004 - page 0

Le président de l'Onivins a fait connaître au ministre de l'Agriculture, son désaccord sur les demandes de droits de plantation des vins de pays.

Le contingent des droits de plantation pour les vins de pays fait l'objet d'âpres négociations depuis plusieurs années, en raison d'un climat économique tendu. Fait nouveau : le désaccord s'est exprimé publiquement pour la campagne 2004-2005. Le président de l'Onivins, Denis Verdier, a précisé dans un courrier au ministre de l'Agriculture qu'il estime la demande du Conseil spécialisé trop haute. Celle-ci s'élève à 1 732 ha, soit une augmentation de 1,08 %, alors que l'Office avait conseillé 0,78 % (1 250 ha). La demande de 1 100 ha de droits pour le Languedoc-Roussillon est visée. Précision importante : elle comprend 323 ha pour la reconversion qualitative différée (RQD). ' Certains professionnels souhaitaient que la RQD fasse l'objet d'un contingent de droits spécifiques , rappelle Jérôme Rouzier, directeur de la Confédération française des VDP. Ils avaient raison.
Globalement, ces demandes ne traduisent pas une croissance nette : 1 000 ha de droits ont été périmés lors de la dernière campagne. ' Le ministre tranchera cet été mais, l'an dernier, la demande effective des vignerons du VDP d'Oc avait été de 2 000 ha, alors qu'ils n'ont utilisé que 680 ha. Il y a parfois loin de la coupe aux lèvres.

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