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Plantations illicites : un front du refus

La vigne - n°156 - juillet 2004 - page 0

Jean-Louis Alaux est le président du Collectif national contre la régularisation des plantations illicites. ' Nous recevons des demandes d'adhésion tous les jours. '

Le 1er juillet, le Collectif national contre la régularisation des plantations illicites annonçait son existence par un mail adressé à une longue liste de journaux. Il est né en région, loin des organisations nationales et des leaders en vue.
' Face à l'inaction des syndicats, nous avons pris le taureau par les cornes, expliquait Jean-Louis Alaux, président du collectif et des Vignerons indépendants de l'Aude. 100 000 ha n'ont pas été régularisés en temps voulu. Il faut les arracher comme le prévoit la réglementation européenne, ou alors nous exigeons des contreparties d'importance équivalente. ' Des contreparties, dont il ne voulait pas préciser la teneur. En 1999, la nouvelle OCM fixait des procédures de régularisation des vignes plantées sans aucun droit avant le 1 er septembre 1998, et imposait d'arracher celles nées après cette date. Pour régulariser, il fallait arracher ailleurs la même surface, ou obtenir un droit de plantation équivalent. Tout devait être achevé avant le 31 juillet 2002. Or, un an plus tard, il restait encore 5 700 ha en Grèce, 36 700 ha en Espagne et 51 800 ha en Italie. Et l'affaire n'est toujours pas réglée.
Dans son rapport, la commission préconise donc une modification de l'OCM, c'est-à-dire un règlement politique. Le collectif se battra pour qu'il soit à l'avantage de la France. ' Nous recevons des demandes d'adhésion tous les jours. Nous allons faire monter la pression ', prévient Jean-Louis Alaux, qui revendique une cinquantaine d'organisations adhérentes de toutes les régions, représentant quatre mille vignerons.

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