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archiveXML - 2004

Le surgreffage séduit les grands crus de Bourgogne

La vigne - n°157 - septembre 2004 - page 0

Lors de la journée portes ouvertes de l'Association technique viticole de Bourgogne (ATVB), le 1 er septembre, de nombreux vignerons se sont intéressés au surgreffage. Cette technique, réalisée en prestation de service par la société Worldwine Vineyards (Var), est encore peu répandue en Bourgogne. Mais elle séduit de plus en plus. De prestigieux domaines l'ont d'ailleurs adoptée pour la première fois cette année. Parmi eux, le château de Chambolle-Musigny, qui a surgreffé du chardonnay sur du pinot noir sur une parcelle de premier cru.
Citons également le château de Vosne-Romanée qui a surgreffé une parcelle de 8,5 ares, classée en grand cru La Romanée, pour améliorer la qualité grâce à la sélection pinot noir ' très fin ' de l'ATVB. Sans oublier le non moins célèbre domaine de La Romanée-Conti qui a surgreffé 3 500 m² en 2003, là encore pour améliorer la sélection. Pourquoi un tel attrait ? D'abord parce que contrairement à une plantation nouvelle, on ne perd qu'une seule récolte. Plutôt intéressant lorsque l'on produit des vins à haute valeur ajoutée ! Mais surtout on obtient des raisins aussi qualitatifs que ceux d'une vieille vigne, dès la première année.
Mais les producteurs bourguignons sont loin d'être les premiers à avoir fait appel à cette technique.
Par exemple, le château Mont-Redon, à Chateauneuf-du-Pape, a commencé à l'utiliser au cours de la campagne 1986-1987 pour transformer du cinsault droit en syrah dans des vignes de 35 ans d'âge.

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