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archiveXML - 2004

Chenillards et chenillettes : hausse des puissances, mais peu d'innovations

La vigne - n°157 - septembre 2004 - page 0

Un très petit nombre de chenillettes est vendue en France chaque année. Du coup, l'innovation n'est pas le maître mot. Néanmoins, presque tous les constructeurs ont augmenté leurs puissances. Certains ont développé l'hydraulique, d'autres un système de double châssis. Ces appareils sont disponibles entre 8 000 et 31 000 euros .


Des chenillards peu novateurs
Ces cinq constructeurs ont dernièrement modifié leurs gammes de tracteurs à chenilles, à la suite de la mise aux normes de leurs moteurs. Chez Lamborghini, le Triumph est remplacé par le C et le F. Ils sont équipés d'un nouveau poste de conduite, plus étroit, et de sorties de transmissions de taille inférieure. Le système hydraulique a été enrichi : il peut être équipé de cinq distributeurs double effet avec vanne diviseuse, contre trois auparavant. Le dernier-né des chenillards de Landini est le Trekker Compact. Mis à part son moteur, qui est passé aux normes Tier II, rien n'a été modifié. New Holland a misé sur la maniabilité et sur la puissance de ses engins, pour le lancement de sa gamme TK-A. Ils délivrent de 74 à 94 ch, pour une largeur de 1,15 à 1,75 m. Tous sont équipés de chenilles métalliques, pour des largeurs de 1,10 à 1,75 m. Leurs prix s'échelonnent entre 20 000 et 40 000 euros. Enfin, l'entreprise Loeffel et fils travaille sur un prototype, le Viti-Plus 2004. Il est plus grand et plus puissant que les autres modèles de la gamme, puisqu'il délivre une puissance de 80 ch. Il sera équipé d'une transmission hydrostatique et d'une prise de force hydraulique. Il fera une largeur hors tout de 0,95 à 1,40 m. Ce prototype pourra être équipé de chenilles métalliques ou en caoutchouc.

Un double châssis pendulaire pour des vignes en pentes
Depuis deux ans, deux nouveaux modèles sont venus compléter l'offre d'Avidor : le 2000 T et le 2000 P. Le premier a une faible puissance (13 ch), qui convient à des tâches peu gourmandes. Le 2000 P est une machine pendulaire, adaptée aux fortes pentes. Il est composé de deux châssis désolidarisés : un vérin hydraulique permet de faire coulisser le châssis supérieur en avant, ou en arrière, du châssis inférieur. Ainsi, il est possible de déplacer le centre de gravité, pour s'adapter aux pentes du vignoble.

Un circuit hydraulique supérieur
L'entreprise suisse a lancé une gamme de chenillettes : les A (1A, 2A, 10A, 3A, 8A, 11A). Ces engins sont dotés d'une puissance de 20 % supérieure à celle de l'ancienne gamme, et ils sont équipés d'un système de refroidissement du moteur plus efficace. Des modifications ont aussi été apportées au niveau de l'hydraulique : les moteurs sont dotés d'un couple plus élevé et d'axes Une pompe a été rajoutée pour les asservissements. Le débit hydraulique est passé de 30 l à 40 l pour la première pompe, et la seconde délivre 10 l/min.

Du diesel au prix fort
Le dernier-né de chez Rotair, le R635, est équipé d'une motorisation Perkins, trois cylindres, fonctionnant au diesel. Il possède une transmission hydrostatique et deux pompes hydrauliques. Le poste de conduite est relevable, ce qui permet de travailler dans les deux sens de la marche. La largeur minimale est de 0,6 m, pour un poids de 800 kg. Cette chenillette peut franchir des pentes de 40° de face et 20° en dévers. Elle vaut 20 706 euros soit deux fois plus cher que les autres modèles du constructeur.

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