Des rosés vinifiés pour plaire aux consommateurs

Claude Blain cherche à obtenir des vins de consommation immédiate, fruités, très aromatiques et un peu sucrés, qui plaisent aux consommateurs et donc aux négociants. Il vinifie 1 200 hl de rosés demi-secs en appellations Cabernet d'Anjou (10 g/l de sucre et 13° maxi) et Rosé d'Anjou (7 g/l de sucre et 12° maxi). Il chaptalise à la densité de 1 025-1 030. Il traite toutes les cuves avec une enzyme de débourbage (1,5 g/hl de Rapidase CB).
Il les ensemence avec des souches de levure réputées aromatiques (Uvaline Arom ou Levuline C19) à la dose de 15 g/hl. ' C'est un investissement conséquent, mais nécessaire ' , affirme Claude, qui dépense ainsi 720 euros pour ensemencer ses 1 200 hl de rosés. Durant les fermentations, il maintient de basses températures (16-17°C) pour préserver au maximum les arômes. Enfin, il mute les vins avec 15 g/hl de SO 2 entre 1 003 et 1 005 de densité.