Lors de tests à l'aveugle, des consommateurs ont préféré les rosés demi-secs d'Anjou aux rosés secs d'autres régions de France.
Les consommateurs apprécient les rosés ' sucrés . C'est l'un des enseignements d'une enquête effectuée par le laboratoire Grappe, de l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers, à la demande des syndicats de trois appellations : rosé d'Anjou, Cabernet d'Anjou et rosé de Loire. Le laboratoire a recruté 250 consommateurs de rosés, y compris s'ils l'étaient de manière très irrégulière, dans quatre villes (Pau, Angers, Lille, Cergy). C'était son seul critère de sélection.
Ils ont ensuite goûté les rosés angevins, ainsi qu'un Listel gris, un costières-de-nîmes, un bordeaux-clairet et un côtes-de-provence, le tout à l'aveugle dans une salle de dégustation. Ils avaient pour seule consigne de les noter de 0 à 10, selon le plus simple des critères : ' j'aime ' ou ' j'aime pas '. A noter que les vins avaient été auparavant sélectionnés afin qu'ils soient de qualité homogène et bien représentatifs de leur appellation. Une équipe d'experts, formée par le laboratoire à l'analyse sensorielle, a dégusté les mêmes vins. Ils étaient chargés de les caractériser selon des critères classiques : acidité, gras, astringence, sucre, amertume... puis de les noter sur une échelle de 1 à 10. Conclusion : quels que soient l'origine, l'âge ou le sexe, 85 % des consommateurs dégustateurs ont plébiscité à l'aveugle les cabernets et rosés-d'anjou demi-secs. Les premiers contiennent 25 à 32 g/l de sucres résiduels, les seconds 15 à 22 g/l.