'Notre objectif ne doit pas être d'éradiquer les vins insuffisants, mais d'éviter la production de ces vins ! C'est la raison pour laquelle j'estime qu'il faut donner la priorité au renforcement des contrôles des conditions de production et à la réforme de l'agrément. Agir en amont me semble plus important que de modifier la réglementation existante. Dans cette optique, je suis favorable à un renforcement des liens entre les services des Fraudes et ceux de l'Inao, lorsque le suivi en aval de la qualité pointe du doigt de façon régulière un producteur. Il faut une plus grande cohérence et une meilleure synergie d'action entre ces deux organismes de contrôle. Ce sujet est actuellement à l'étude. Des groupes de travail internes à l'Inao réfléchissent sur les moyens d'organiser cette concertation avec la DGCCRF. Pour ce qui est de la nécessité de faire le ménage dans les stocks existants, je pense qu'au niveau de la propriété, nous avons assez d'outils à notre disposition. Nous avons notamment le système du volume substituable individuel qui permet à un producteur de rajeunir ses stocks avec les vins d'une nouvelle récolte. Ce VSI a déjà fait ses preuves dans plusieurs régions. Au lieu de vouloir changer les règles, il vaut mieux bien utiliser celles existantes. '