A la suite de la scission du Syndicat de l'AOC Cahors, l'administration a nommé un médiateur. Il a bon espoir d'aboutir.
Depuis la mi-janvier, les réunions se multiplient à Cahors. Robert Tinlot, ancien directeur de l'OIV (Office international de la vigne et du vin), veut ressouder l'appellation. Il intervient à la demande de l'Inao et du préfet. Ce dernier a réagi à la création d'un deuxième syndicat d'AOC au mois de juillet. Ce Syndicat d'expression des terroirs AOC des vins de Cahors est constitué surtout de coopérateurs. Il est né à la suite de divergences de vue sur la politique de qualité et la défense des prix. La scission s'est produite dans un contexte économique difficile et de désaccords déjà anciens entre la coopération et le négoce.
En effet, les ventes de cette appellation d'origine ont diminué, passant de 240 000 hl à moins de 175 000 hl en trois ans, et les prix se sont réduits en conséquence.
' Il y a trois conditions sine qua non pour que l'appellation se repositionne sur le marché et relance les ventes : il faut ramener tout le monde à la table des négociations, relancer la promotion et offrir des produits de qualité ', estime-t-il. Fin janvier, Robert Tinlot était optimiste : ' Le cercle des participants s'est élargi et il y a un consensus pour avancer. Nous avons discuté de la représentativité des uns et des autres au sein de l'interprofession, et envisagé une modification des statuts . ' Des commissions seront créées pour élaborer des propositions.