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archiveXML - 2005

Oui. Par équité, car seuls les négociants sont sanctionnés

La vigne - n°162 - février 2005 - page 0

'Le suivi en aval de la qualité (SAQ) a été mis en place dans le cadre interprofessionnel, pour montrer l'implication des deux familles sur ce sujet. Les interprofessions ont défini les standards de qualité. Elles ont organisé le système. Elles le gèrent... Mais, la sanction ultime du suivi en aval de la qualité - à savoir le déclassement par les Fraudes - n'est applicable qu'aux seuls négociants. Cela n'est ni logique, ni équitable. Il y a des produits insuffisants dans les deux camps. Lorsque l'autorité compétente confirme l'existence de ces vins, elle doit en ordonner l'éviction, quel que soit le chai dans lequel ils se trouvent. Or, pour le moment, on ne peut pas contraindre un producteur à déclasser, on ne peut que l'inciter à le faire. Selon moi, le déclassement par les Fraudes dans les chais des viticulteurs devrait être la suite logique de l'implication de la production dans le suivi en aval de la qualité.
Aujourd'hui, le sujet est d'autant plus prégnant qu'on a trop de vins et trop de mauvais vins.
Il va falloir que chacun prenne ses responsabilités. '

(1) EGV regroupe trente syndicats de négociants et distributeurs de vin.

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