L'AGPV, qui regroupe les coopératives, les vignerons indépendants, la Confédération des syndicats d'appellation (Cnaoc) et celle de vins de pays (CFVDP), salue ' l'effort financier des pouvoirs publics ' pour apporter un soutien conjoncturel aux exploitations. Cependant, elle regrette qu'il n'y ait pas de complément national pour la distillation. Elle déplore la baisse des aides à la restructuration.
Pour lla FNSEA, ' l'enveloppe d'aides aux exploitations en difficulté ne suffit pas '. Elle se félicite que le ministre ait repris des mesures demandées par elle et les JA, notamment la priorité donnée aux jeunes pour l'attribution des aides.
La Coordination rurale est bien plus dure : ' Les mesures sont très en deçà des espoirs ' des viticulteurs. La Confédération paysanne estime que la réunion a duré ' deux heures pour pas grand-chose ' .
Les interprofessions, fédérées au sein du CNIV, sont satisfaites d'être réintroduites au coeur du système. Mais elles estiment que ' les aides ne serviront qu'à éteindre des incendies locaux. Elles ne permettront pas de doper nos chiffres à l'exportation '. Les négociants jugent aussi les mesures très insuffisantes.
L'Afed précise que ' le problème de fond, l'adaptation de l'offre française à la concurrence mondiale, est loin d'être résolu. Il faut déverrouiller les règlements moyenâgeux '. EGV espère que les bassins de production vont rapidement avoir de vrais pouvoirs. Ce syndicat regrette que les 3,5 Meuros pour l'exportation ne soient pas des aides directes et d'un montant supérieur.
Malgré cela, les professionnels jugent que Dominique Bussereau ' joue son rôle de ministre qui prend des décisions ', contrairement à Hervé Gaymard, trop politicien.