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Sept interceps à l'essai

La vigne - n°165 - mai 2005 - page 0

L'ITV a testé sept interceps, rotatifs ou à lames. Les premiers sont à utiliser en début de campagne, les seconds en entretien. Certains outils sont simples à régler, d'autres approchent au plus près les souches. Aucun n'est doté de centrage sur le rang.

Les ITV de Montpellier et de Mâcon ont complété la série d'essais réalisée sur des interceps (voir La Vigne de mai 2004, pages 38-39). Les nouveaux modèles testés sont ceux de Belhomme, Braun, Chabas, Clemens, Humus et Souslikoff.
Selon la stratégie de désherbage de chaque viticulteur et les particularités du terrain, certains outils sont à privilégier. Si la parcelle est sensible à l'érosion, mieux vaut utiliser des lames. En général, elles déplacent peu de terre (à l'exception de celle d'Humus, ou de lames précédées de socs), contrairement aux outils rotatifs. De même, mieux vaut s'abstenir d'utiliser une décavaillonneuse si, par la suite, on ne ramène pas la terre sur l'interrang.
Pour l'entretien des jeunes plantations, Christophe Gaviglio, de l'ITV de Montpellier, prévient qu'il n'y a pas de solution miracle. Le plus simple reste d'utiliser des tuteurs solides, afin que les interceps s'effacent bien au passage des plants. Les interceps sont déconseillés sur des terrains pierreux.
L'ITV préconise de jouer sur la complémentarité des outils. En début de campagne, lorsque les adventices sont jeunes, il est préférable d'opter pour des outils à fort impact sur la flore et qui ouvrent les sols tassés par l'hiver, tels que les décavaillonneuses ou les outils rotatifs (Chabas, Clemens, ou Humus rotatif). Ensuite, Christophe Gaviglio préconise d'utiliser des lames interceps. ' Les lames fonctionnent bien en entretien et peuvent être passées assez rapidement, jusqu'à 5 à 6 km/h ', explique-t-il.

Si, en plus, l'utilisateur surveille bien sa date de passage, c'est-à-dire s'il passe lorsque les adventices sont jeunes, il ira vite et réduira ses coûts.
Pour tous les appareils, le respect des souches est lié aux réglages du tâteur et à la vitesse de passage. Si le pare-cep (ou tâteur) ne suit pas le sol, une souche tordue sera détectée trop tôt ou trop tard. Il y a néanmoins des différences entre les outils : Belhomme, Braun, Chabas et Clemens sont équipés d'un pare-cep électro-hydraulique très sensible. Les outils d'Humus et de Souslikoff sont simples à régler, puisque l'effacement devant la souche est assuré par la compression d'un ressort.
En règle générale, les lames ont peu de problèmes de bourrage, contrairement aux outils rotatifs (Clemens, Humus rotatif, Chabas) : les adventices développées s'enroulent autour de l'axe. Suivant les matériels, les options proposées diffèrent : Chabas possède une adaptation au dévers, alors que le Tournesol Pellenc (voir La Vigne de mai 2004) est le seul à être équipé d'un centrage automatique sur le rang.

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