ImprimerEn 2005-2006, une grande partie du vignoble français aura recours à l'arrachage définitif. Les Côtes du Rhône veulent arracher 2 000 ha, le Beaujolais 3 000 ha.
L'Onivins a demandé à toutes les interprofessions ou départements de prendre position, fin mai, de manière à organiser la campagne 2005-2006, sur la prime européenne à l'arrachage définitif. L'Office voulait savoir qui était intéressé et pour quelle surface.
Plusieurs régions lui ont répondu positivement.
Inter-Beaujolais demande de pouvoir arracher 3 000 ha d'ici à trois ans, avec la prime. La Bourgogne table sur 500 ha en cinq ans, surtout en Saône-et-Loire. Inter-Rhône veut arracher 2 000 ha, sans préciser en combien de temps. A Buzet, l'arrachage n'excéderait pas 20 ha. Il sera ciblé vers des vignerons proches de la retraite.
Contrairement à la campagne précédente, les vignerons de Bergerac se sont positionnés pour l'arrachage. La surface ne dépasserait pas 50 ha. ' C'est une mesure sociale d'apaisement. Elle ne concernerait que quelques vignerons, précise le syndicat. Nous ne demandons pas d'aide de l'interprofession ou du conseil général. ' A Duras, 50 ha au maximum seraient détruits. Cahors devrait aussi opter pour l'arrachage. Mais ses intentions n'étaient pas connues au début du mois de juin.
Le Pays nantais, les Charentes, Bordeaux et Midi-Pyrénées avaient déjà fait savoir qu'ils voulaient reconduire, à l'identique, les critères d'attribution de la prime d'arrachage qui sont déjà en vigueur pour cette campagne 2004-2005.
