La chambre d'agriculture et la Fédération des Cuma du Gard ont présenté une étude sur le coût de l'épamprage, lors d'une démonstration de matériel. Le chimique revient moins cher.
Le 18 mai, la chambre d'agriculture et la Fédération des Cuma du Gard ont organisé une démonstration d'épampreuses à Maruéjols-lès-Gardon, sur du merlot planté à 2,50 m. Le but était de comparer l'efficacité et le coût de l'épamprage chimique et du mécanique. La manifestation a rassemblé 200 viticulteurs, attirés par le large panel de matériels et par les études de coûts.
Ils ont pu comparer l'efficacité du Basta de Bayer, du Spotlight et du Shark de Belchim, du Gramoxone et du Réglone de Syngenta, que les organisateurs avaient passés une semaine auparavant. Tous donnent de bons résultats, mais le Gramoxone et le Réglone sont déconseillés par la Protection des végétaux. Les épampreuses chimiques sont bien adaptées : les trois présentées (Dhugues, Enviromist, Magnetto) avaient une bonne efficacité. D'un point de vue financier, l'épamprage chimique est avantageux : de 65 euros/ha pour 20 ha, à 54 euros/ha pour 50 ha. Sept épampreuses mécaniques (Binger France, Brunel, Cellier-Boisset, Ferrand, Grégoire, Terral et Tordable) étaient également au travail. Elles sont moins agressives et moins onéreuses que les anciennes générations. Néanmoins, leurs coûts d'utilisation varient de 104 à 138 euros/ha pour 20 ha, et de 60 à 80 euros/ha pour 50 ha. ' Il est donc intéressant de les acheter en Cuma ', conclut Renaud Cavalier, de la chambre d'agriculture.