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Son poste est réversible

La vigne - n°166 - juin 2005 - page 0

François Dumon apprécie la compacité, le pont articulé et le poste réversible du Cobram 50 AR. Mais il a dû réaliser plusieurs adaptations.

François Dumon, viticulteur à Cassis (Bouches-du-Rhône), travaille avec des Ferrari depuis une trentaine d'années. Il a acheté le Cobram 50 AR (articulé réversible) il y a trois ans. ' J'ai opté pour ce modèle car il est étroit et bas. Je passe sous les branches des oliviers en bordures sans les abîmer. Grâce au pont articulé, je tourne aisément en bout de rang sans utiliser le frein. C'est pratique, surtout pour les traitements . '
Le Cobram lui a aussi plu car son centre de gravité est bas, ce qui le rend stable . ' Il faut tout de même faire attention lorsqu'on change de direction car, à la différence d'un châssis rigide, le poids accroché à l'arrière se déplace d'un côté vers l'autre. ' Pour remédier à ce problème lors des traitements, François Dumon s'est équipé d'un pulvérisateur traîné.
Il apprécie aussi son poste réversible : ' Grâce à cette fonction, je peux utiliser un élévateur, un girobroyeur déporté pour tondre mes bordures, et une pelle rétro . ' Comme il possède en plus un attelage avant, François Dumon peut, en même temps en position inversée, arracher des pieds de vignes avec sa pelle rétro, et les mettre dans la remorque.
Il effectue tous les travaux de la vigne avec le Cobram, à l'exception du passage des griffes. ' Il est trop léger. Du coup, il n'adhère pas suffisamment sur les terres argilo-calcaires et marneuses de la propriété. Pour griffer avec ce modèle, il faudrait qu'il soit équipé de pneus d'un diamètre supérieur (20, et non 18), car cela lui procurerait une meilleure traction . ' Il réalise cette tâche avec une chenillette.

François Dumon connaissant bien la mécanique, il a réalisé des modifications. Il a changé la forme des bras d'attelage, a rajouté une jante sur l'avant du tracteur pour éviter que des débris (herbe) ne passent dans le radiateur. Il a ôté les pièces supportant les phares, qui le gênaient dans ses vignes, pour disposer les phares directement sur le châssis principal. Il a modifié l'embrayage pour mieux le contrôler. Malgré cela, le Cobram n'est toujours pas parfait.
François Dumon juge le nombre de vitesses et leur étalement satisfaisants, mais il aimerait avoir un inverseur synchronisé. La puissance du Cobram lui suffit amplement. Il apprécie l'embrayage électro-hydraulique de la prise de force mais, selon lui, il manque un deuxième régime de prise de force, le 540E, qui lui permettrait d'économiser du carburant. Le débit hydraulique est un peu juste, mais lui convient. Par contre, le nombre de sorties (trois) étant insuffisant, il en a fait rajouter. Les freins fonctionnent bien, mais François Dumon prévient qu'il faut faire attention à leur équilibrage.
Le poste de conduite lui plaît : il y a assez de place et la visibilité est bonne. Le moteur est peu bruyant et son autonomie est bonne : ' Je peux travailler une journée et demie avec un plein . '
L'entretien est simple : une vidange toutes les 100 heures, le changement des filtres toutes les deux vidanges, et le graissage de l'articulation de temps en temps. Mais là encore, un petit détail n'est pas au point : l'un des graisseurs est difficilement accessible.
François Dumon a rencontré un problème avec le Cobram, tout de suite après son achat : ' La pompe hydraulique de la direction était montée à l'envers. Du coup, les joints ont sauté, la pompe a éclaté et l'huile de la boîte est passée dans le moteur. Heureusement, c'est la même huile ! ' A part cela, le tracteur a une petite fuite d'huile.



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