Le Vino-Lok a enfin sa boucheuse

L'entreprise alsacienne Stentz a mis au point la boucheuse automatique TA01, capable d'appliquer le bouchon en verre Vino-Lok (voir La Vigne de juin 2004, p. 24), sans le briser. Elle centre la bouteille et le bouchon, puis l'enfonce. Pour cette opération, la bouteille doit être immobile. Dans ce but, des rouleaux verticaux la maintiennent sur les côtés, et elle glisse sur une plaque métallique qui la décolle du convoyeur. Pour approvisionner la machine, les bouchons sont installés sur des plateaux de 60 unités. Il est possible de les empiler pour obtenir un stock de 1 500 à 2 000 Vino-Lok. Les têtes de la capsuleuse doivent être adaptées pour poser une bague de sécurité et, le cas échéant, une surcapsule CRD. Le constructeur prévoit plusieurs versions sous forme de kit, pouvant s'adapter sur du matériel ancien (14 000 euros HT, prix indicatif), sur une chaîne avec convoyeur (17 000 euros), sur un monobloc en étoile (24 000 euros). Selon le modèle, la cadence varie de 2 000 à 3 000 cols/heure. Pour les entreprises tentées par des essais de petites séries, une formule tout compris (bouteilles, bouchons, capsules et assistance) est proposée.