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archiveXML - 2005

Denis Dubourdieu, professeur à la faculté d'oenologie de Bordeaux

La vigne - n°167 - juillet 2005 - page 0

Je ne crois pas que cela joue sur les arômes

'Je ne suis pas convaincu par la macération préfermentaire des rouges. Il ne faut pas comparer avec les blancs ou les rosés. Dans leur cas, une macération pelliculaire crée un contact entre la pellicule et le jus, qui n'aurait pas existé autrement. Ce n'est pas le cas des rouges. On peut avoir la sensation que le vin est plus fruité au début, mais après trois mois d'élevage, on ne voit plus la différence, parfois même dès la fin de la fermentation. En revanche, la macération préfermentaire permet d'extraire les anthocyanes en phase aqueuse de façon à limiter l'intensité des remontages ultérieurs, et à ne pas extraire trop de tanins.
S'il y a un effet aromatique, c'est seulement pendant une période assez courte. '

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