Le Syndicat du vin de pays du Jardin de la France a refusé l'offre qui lui était faite de devenir vin du Val de Loire. ' Nous aurions dû entrer dans une nouvelle catégorie, celle des indications géographiques contrôlées, gérées par l'Inao , explique Joël Hérissé, président du syndicat. Nous avons dit non. Nous ne voulons pas être VQPRD et perdre 20 hl/ha avec des cours à la baisse. Nous ne voulons pas être gérés par l'Inao. Nous ne voulons pas entrer dans un système où nous perdrons toutes nos prérogatives, s'agissant de la fixation des rendements ou des méthodes de vinification, comme la règle des 85/15. '
Joël Hérissé estime également que ses vins auraient été rétrogradés au rang d'entrée de gamme des appellations, un créneau où il n'y a rien à gagner. Dernier argument : le changement de statut leur aurait interdit de participer au vin de pays de France, si d'aventure cette dénomination voit le jour. Le Syndicat du vin de pays du Jardin de la France veut bien devenir celui du vin de pays du Val de Loire, à condition de rester vin de pays !