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archiveXML - 2005

Non. La CVO rendrait le syndicat intouchable

La vigne - n°169 - octobre 2005 - page 0

'A partir du moment où l'on pose une obligation de paiement, on perd la principale possibilité de sanctionner le mauvais travail d'un syndicat, à savoir : la perte des cotisations d'adhésion. En fait, l'idée d'une CVO est contraire au principe même de la liberté syndicale. Par principe, je suis contre. Il y a des appellations où il existe deux syndicats d'AOC. Lequel des deux aura le droit de prélever des cotisations obligatoires ? Une fois les décrets d'appellation rédigés, il n'est plus nécessaire d'avoir un syndicat unique. On rentre dans une problématique commerciale, donc d'entreprises. Il faut alors tenir compte de la diversité des stratégies. Je note que l'on s'achemine vers une segmentation de la viticulture entre, d'un côté, des opérateurs susceptibles de produire de gros volumes et, de l'autre, des viticulteurs de type artisanal. Comment va-t-on faire coexister ces deux visions du monde viticole au sein d'un même organisme ? Cela ne peut que tourner au rapport de force et nous faire perdre en efficacité. '

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