En 2003, des chercheurs suisses et l'ITV expliquaient que l'épidémie de mildiou était due à des contaminations primaires tout au long de la saison. Pour le vérifier, l'Inra de Bordeaux a prélevé des oeufs d'hiver formés en 2003. Il a vu qu'ils n'ont plus germé à partir de juin 2004 : l'impact de ces contaminations primaires a été cantonné aux attaques précoces, ce qui confirmerait l'hypothèse classique. Mais les chercheurs n'excluent pas que dans la nature, des oeufs d'hiver peuvent germer au-delà de cette date.