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Viteff : un millésime pétillant

La vigne - n°170 - novembre 2005 - page 0

Le huitième Viteff a remporté un grand succès. De nombreuses nouveautés attendaient les visiteurs, à l'image de l'Easy Spark.

Le Viteff s'est déroulé du 19 au 22 octobre, au Millesium, à Epernay (Marne). Il a attiré 21 000 visiteurs, contre 16 000 en 2003. Cette édition a remporté un plus grand succès que la précédente, grâce à la date qui répondait mieux à la demande et à l'augmentation de la surface. Les exposants viticoles étaient d'ailleurs satisfaits de la fréquentation et des contacts.
De nombreuses nouveautés attendaient les visiteurs. Dans le premier hall, Compas présentait une ficelle biodégradable d'Exbanor, adaptée à la lieuse électrique AP25, de Pellenc. Elle est en plastique et contient deux fils de fer. Elle est disponible en rouleaux de 200 m (à partir de 2,60 euros/bobine au détail) ou de 300 m. Sur le même stand, la bouteille Aston de Saint-Gobain était exposée. Elle allie des cannelures à la forme traditionnelle des bouteilles champenoises. L'Aston vaut environ 1 euros.
Non loin de là, le groupe OI présentait une nouvelle bouteille champenoise, l'Ocarina. De forme féminine (ronde, basse, avec un col fin), elle répond à l'attente des consommateurs, selon un sondage Ipsos. Elle est destinée à de petits récoltants manipulants ou à des coopératives. Elle nécessite une adaptation des machines.
Dans le hall suivant, l'entreprise Seal and Preserve, basée à Cernay-lès-Reims (Marne), exposait la bonde Bi Bung et le bouchon Easy Spark. La première possède un squelette en polypropylène entouré de thermoplastique élastomère. Selon le constructeur, cela permet une meilleure barrière à l'oxydation et une diminution des pollutions dues aux TCA. Sa bonde est disponible en version creuse, ou avec un couvercle étanche en polypropylène. Elle vaut environ 2 euros/unité pour des commandes importantes. L'Easy Spark est, quant à lui, un bouchon en plastique pour vins effervescents. Il est constitué d'une jupe thermoplastique, d'un corps injecté lui aussi thermoplastique et d'un joint en élastomère thermodurcissable qui assure l'étanchéité. Selon son concepteur, ce bouchon est plus étanche qu'un liège, et peut servir à reboucher la bouteille. Il est maintenu par un muselet classique. Pour appliquer ces bouchons, il faut rajouter un distributeur ainsi qu'un petit robot sur une museleuse. Différentes couleurs sont disponibles, ainsi qu'un marquage personnalisé sur la tête. L'Easy Spark vaut environ 150 euros le mille.

Alcan dévoilait sa gamme Luxetain. Il s'agit de coiffes de couleur étain, avec des effets poudrés. Sparflex présentait une nouvelle coiffe antitassement. Elle est destinée à des cadences élevées. Elle contient un jonc de protection, quasiment invisible. Sparflex lançait aussi une plaque de muselet sur support holographique, qui donne un effet irisé.
Le groupe UTch était venu avec quatre nouvelles machines : une museleuse monobloc, un robot d'encartonnage, une minichaîne d'habillage et un poste de contre-étiquettes. La museleuse est le premier modèle monobloc de l'entreprise. Le robot, disponible sur demande, a une cadence supérieure : il fait à présent plus de 4 500 bouteilles. La minichaîne d'habillage est équipée d'un écran tactile. Elle convient à des cadences moyennes (500 cols maximum) et peut habiller plusieurs formats de bouteilles. Elle vaut environ 18 000 euros. La particularité du poste de contre-étiquettes est d'être modulaire et donc de s'adapter derrière toutes les machines. Il réoriente les bouteilles, et applique des étiquettes adhésives. Il est disponible à partir de 8 000 euros.
A l'extérieur, Kremer exposait un groupe de désherbage indépendant. Il se compose d'une rampe, d'une cuve dite tampon de 200 l, et d'une petite pompe de 12 volts. Il est à coupler avec une cuve de pulvérisation classique et sa pompe. Dans cette dernière, le viticulteur met uniquement de l'eau. La pompe l'injecte dans la cuve tampon. Le viticulteur y ajoute le produit. La petite pompe projette le désherbant. Cet appareil vaut environ 20 000 euros.
PMH Industrie, basée à Saint-Martin-sur-le-Pré (Marne), présentait un nouvel enjambeur quatre roues, le TLM 60 CT. Cet engin, enjambant deux rangs, est équipé d'un moteur Caterpillar et d'une transmission hydrostatique. Il peut être doté de six à treize électro-distributeurs. Son poids à vide est de 2 400 kg et sa correction de dévers de 350 mm. Il peut recevoir une voie variable de 1,20 m. Avec une voie fixe, il vaut environ 45 000 euros, et avec la variable, 60 000 euros. PMH avait aussi amené un pulvérisateur pneumatique, dont la particularité est de ne consommer que 15 ch au niveau de la prise de force.

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