ImprimerLe Comité européen des entreprises vins a écrit à la Commission européenne pour demander l'autorisation des copeaux. Les négociants français ont fait de même auprès du ministère de l'Agriculture.
La Commission européenne a récemment transmis au Parlement et au Conseil européens une liste de nouvelles pratiques oenologiques qu'elle propose d'autoriser. A la surprise générale, les copeaux n'y figurent pas. Le Comité européen des entreprises vins (CEEV), qui regroupe le négoce européen, a pris sa plume le 10 octobre pour demander à la Commission de réparer cet ' oubli '. ' Quitte à réviser la liste des pratiques oenologiques autorisées, autant inscrire tout de suite les copeaux ', explique-t-on au Comité européen des entreprises vins.
Autre revendication : l'autorisation du charbon oenologique sur le vin pour éliminer l'ochratoxine A. De leur côté, les vingt-deux membres du CEEV ont écrit à leurs administrations respectives pour qu'elles demandent à la Commission d'ajouter les copeaux sur sa liste. En effet, le problème est qu'aucun Etat membre ne l'a fait. Or, ce sont eux qui statuent en dernier lieu sur l'autorisation ou non des pratiques. Il est donc indispensable qu'ils soutiennent la demande de la profession. Entreprise des grands vins de France l'a expliqué dans un courrier, transmis mi-octobre à la Direction des politiques économique et internationale du ministère de l'Agriculture.
