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archiveXML - 2005

Un autocontrôle adopté sous pression

La vigne - n°170 - novembre 2005 - page 0

C'est en 1995, qu'apparaît la nécessité d'un suivi des vins d'appellation après l'agrément. Cette année-là, le comité national de l'Inao se tient à Londres et les AOC essuient les vives critiques des médias britanniques, puis de leurs homologues français. Fin 1997, l'administration des Fraudes met la pression pour qu'une vérification des vins soit assuré en aval de l'agrément. Pour éviter de se voir imposer un nouveau contrôle, la production et le négoce, réunis au sein du CNIV, s'engagent à mettre en place une autorégulation. Le principe du suivi en aval de la qualité voit le jour. En 1999, le système est présenté à Montpellier.
Il comporte deux phases. La première est pédagogique : les vins sont prélevés sur les lieux de vente et les opérateurs avertis des défauts constatés. La seconde peut être répressive : en cas de problèmes récurrents, les Fraudes sont averties. A partir de 2000, chaque interprofession met par écrit les spécificités de son système.

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