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Polyvalence : ' Avec enthousiasme '

La vigne - n°170 - novembre 2005 - page 0

L'entreprise Banton-Lauret s'est équipée de porteurs polyvalents Pellenc dès leur sortie. Cela lui permet de mieux les amortir et procure un grand confort de travail aux salariés.

L'entreprise Banton-Lauret, située à Vignonet (Gironde), réalise des prestations de service depuis 1990. Bernard Banton, cogérant, s'occupe du secteur viticole. A ce titre, c'est lui qui choisit les machines à vendanger. ' Depuis le départ, nous sommes équipés de porteurs Pellenc, annonce-t-il. Lorsque la marque a sorti des modèles polyvalents, nous avons suivi. Nous avons accueilli cette évolution avec enthousiasme, car cela répondait à la demande des clients. Dans les années 90, tout allait bien d'un point de vue financier, et les viticulteurs ne faisaient pas très attention au coût des prestations. Ils voulaient juste le matériel le plus performant. A présent, ils cherchent à diminuer leurs coûts de production. La machine polyvalente répond à cette préoccupation. '
Bernard Banton apprécie lui aussi cette évolution : ' Avant, nous n'utilisions les machines à vendanger que pendant un laps de temps très court. Il fallait donc amortir 120 000 à 150 000 euros en quinze jours par an. C'était difficile. A présent, comme les machines tournent toute l'année, nous les amortissons en trois ans et nous pouvons avoir un parc plus important, donc être plus réactifs pour nos clients. '

Le passage aux machines à vendanger polyvalentes n'a pas nécessité de changement dans l'organisation du travail de l'entreprise.
Néanmoins, en collaboration avec son concessionnaire et Pellenc, elle a dû former ses chauffeurs. A présent, tous préfèrent conduire ces machines plutôt que des tracteurs. ' Elles ont des cabines bien équipées et plus spacieuses, analyse Bernard Banton. La conduite est plus souple, car il n'y a pas d'embrayage, ni de vitesses à passer. Tout se fait sur un joystick. De plus, comme le chauffeur surplombe la vigne, la visibilité est bien meilleure. '
Il apprécie également qu'une même machine puisse travailler dans des vignes de 1,30 à 3 m, ce qui n'est pas le cas pour un tracteur. L'entreprise possède dix machines à vendanger Pellenc, toutes polyvalentes. En hiver, une partie est équipée de prétailleuses, l'autre de tarières ou d'enfonce-pieux. En été, six machines effeuillent, deux épamprent, une relève et une traite. Les matériels restent à demeure sur les machines car, selon Bernard Banton, même si le démontage des outils se fait assez vite, cela représente une perte de temps. Pour lui, avec la machine à vendanger, les traitements, l'effeuillage et la mise en place de palissage se font plus vite qu'avec le tracteur.

Bernard Banton souligne néanmoins que la polyvalence a des limites : ' Un viticulteur seul ne peut pas passer son temps à monter son effeuilleuse, à la démonter pour mettre le pulvérisateur, et à recommencer. Par ailleurs, il manque encore une voie variable sur les Pellenc pour que nous puissions travailler dans des vignes à 1 m. Pour les déplacer, nous avons dû acheter un semi-remorque. '
Pour Bernard Banton, le seul frein à la polyvalence pourrait être le coût du carburant : ' Si le gasoil continue à augmenter, cela se répercutera sur le coût horaire, car les machines à vendanger consomment plus que les tracteurs. Dans ce cas, nous arrêterions sûrement d'effeuiller ou de prétailler avec le porteur pour le faire avec un tracteur ', conclut-il.

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