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archiveXML - 2005

L'AGPV s'échauffe et s'attend au pire

La vigne - n°171 - décembre 2005 - page 0

L'Association générale des producteurs de vin demande un plan social pour les viticulteurs en détresse.

Les responsables de l'Association générale des producteurs de vin (AGPV) ont convoqué d'urgence la presse pendant le Sitévi. La réunion a eu lieu le 30 novembre, au salon. Jean Huillet, Denis Verdier et Jérôme Despey se sont exprimés avec véhémence et désarroi. ' Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, ça va finir comme dans les banlieues , a prévenu Jean Huillet, le président de l'AGPV. Les négociants doivent se mettre aux achats. Sinon, nous aurons l'occasion de commenter des choses dramatiques. '
' Le 20 juillet, nous avons remis un livre blanc au ministre de l'Agriculture , a poursuivi Denis Verdier, président de la Confédération des caves coopératives et de l'Onivins. Nous n'avons reçu aucune réponse écrite précise. ' Le gouvernement a tout de même pris des mesures. Elles n'ont pas résolu la crise. ' Les viticulteurs s'interrogent sur la capacité des organisations à négocier. Ils nous demandent : A quoi servez-vous ? ', dit Denis Verdier.
Pour Jérôme Despey, président des Jeunes agriculteurs, le ministre de l'Agriculture ne sert plus à rien. ' Il ne peut plus trancher. Le Premier ministre doit se saisir du dossier viticole . ' Les trois leaders syndicaux ont réclamé un plan social pour les viticulteurs en détresse et la ' préférence territoriale ' pour les achats. Faute de réponse avant Noël, ils laisseront le gouvernement et les acheteurs face à une base prête à commettre l'irréparable.

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