'Tout le monde s'intéresse à l'irrigation. Nous avons même reçu des Bordelais ', se réjouissait-on chez Kulker. Mais le plus actif des fabricants était Nétafim. Cette société occupait le plus grand stand, présentait un nouveau goutteur et avait organisé une conférence qui a attiré près de 80 personnes. Son Dripwine est autorégulant et compact. Dans les parcelles en pente, il délivre toujours le même débit (1 à 1,6 l/h) où qu'il soit. C'est un goutteur autonettoyant et résistant à l'écrasement.
Pour sa conférence, Nétafim avait fait venir un conseiller en irrigation, un technicien et un viticulteur. Tous ont délivré le même message : l'irrigation régularise les rendements et le style de vin que produit une parcelle. On sait déterminer la quantité d'eau à apporter selon l'état de la vigne et le vin que l'on souhaite. Le technicien de la coopérative de Puicheric (Aude) a expliqué qu'en apportant quelques dizaines de millimètres d'eau par saison, il a augmenté les rendements, et amélioré la maturité et la coloration de ses raisins rouges.
Lors d'une autre conférence, organisée par la chambre régionale d'agriculture du Languedoc-Roussillon, on a entendu les mêmes messages. ' L'irrigation permet de maîtriser son produit en quantité et en qualité ', a déclaré Alain Deloire, de l'Inra de Montpellier (Hérault).
Par ailleurs, les visiteurs ont pu découvrir les trois matériels cités au palmarès de l'innovation : le Pépista d'Agro Ressource, l'EnviroScan d'Agralis Services, et le Peflat de T-Systèmes. Les deux premiers mesurent le déficit en eau, le troisième est un tuyau d'irrigation au goutte-à-goutte aplatissable.