ImprimerLe vignoble français devrait compter 16 000 ha de moins dans six mois. L'Aude est le département le plus concerné, suivi de près par l'Hérault.
Les demandes d'arrachage définitif, pour 2006, concernent plus de 16 000 ha. Ce chiffre ne correspond pas au nombre d'hectares qui sera réellement arraché, puisque l'Onivins doit vérifier l'éligibilité des dossiers, et que certains viticulteurs arrachent finalement plus ou moins.
Le Languedoc-Roussillon est en tête, avec 75 % des demandes. L'Aude est le département le plus concerné (4 350 ha). Philippe Vergnes, du Syndicat des vignerons de l'Aude, relativise ce chiffre : ' Sur nos 90 000 ha de vignes, cela représente un faible pourcentage. Par ailleurs, certains viticulteurs ont fait des demandes pour des parcelles en contrats territoriaux d'exploitation. Donc, ils n'auront pas le droit d'arracher, sauf si c'est considéré comme étant un cas de force majeure. D'autres ont des droits de plantation en portefeuille. Ils vont arracher, laisser reposer et replanter . ' Dans les autres régions, c'est le Bordelais qui regroupe le plus de demandes (1 804 ha). Roland Feredj, de l'interprofession, juge qu'' au bout des trois ans, nous ne serons pas loin des 10 000 ha. Et même si nous ne les atteignons pas, ce n'est pas grave. C'est une mesure parmi d'autres '. Les députés ont voté la caution de l'emprunt du CIVB par l'Etat, fin 2005. Cet emprunt servira à verser un complément à la prime européenne.
