Les régions se bougent. Interprofessions, syndicats ou groupements de producteurs bâtissent des plans de restructuration. Souvent, ils l'ont fait après avoir demandé à des consultants, extérieurs au monde viticole, d'analyser leurs forces et leurs faiblesses. Preuve que la viticulture sort de sa bulle et s'ouvre aux principes de management en vigueur dans les autres branches de l'économie. Elle se met aussi à l'heure du marketing. Les plans traitent certes d'arrachage, mais ils visent aussi la reconquête des marchés. Les régions rajeunissent leur offre, la rendent plus attractive et plus claire. Elles améliorent le contrôle de la qualité. Par ailleurs, elles réunissent leurs forces au sein de bassins de production, dont l'administration pousse à la création. Toutes ces initiatives porteront leurs fruits. Il faudra faire preuve de patience pour les récolter car les stocks sont tellement lourds que l'on peut difficilement espérer une reprise rapide des cours.