Jacky Routurier juge le Kubota fiable et bien équipé. Il apprécie ses finitions japonaises et le bruit de son moteur.
Jacky Routurier s'est équipé du ME 5700 de Kubota il y a un an. Cela faisait huit ans qu'il attendait la sortie d'un modèle vigneron chez un constructeur japonais : ' Je suis passionné de mécanique et de technologie japonaise. Jusqu'à présent, les Japonais ne faisaient pas de tracteurs assez étroits ou puissants pour les vignes. Lorsque j'ai vu le ME 5700 à la foire de Bordeaux, j'ai 'sauté' sur l'occasion . '
Il a opté pour le 5700, et non pour le 8200, modèle plus puissant, car il souhaitait faire tous les travaux avec, à l'exception des traitements. ' Je les fais avec mon Case de 75 ch. Le pulvérisateur y reste attelé toute la saison. J'ai donc acheté le Kubota 58 ch, qui a assez de puissance. Je m'y retrouve au niveau du prix d'achat et de la consommation en gasoil . '
Jacky Routurier est satisfait de son achat. Le circuit hydraulique est complet et il y a une chandelle hydraulique. Le relevage fonctionne parfaitement, mais il regrette que les bras d'attelage ne soient équipés que d'une seule boule, et qu'il n'y ait pas de chape d'attelage à l'avant. Le ME 5700 est doté de trois régimes de prise de force : 540, 540 E et, en option, 1 000 tr/min. Le viticulteur utilise les trois : la dernière pour sa vieille herse rotative issue des grandes cultures, qu'il a coupée, 540 E pour les outils ne forçant pas, 540 lorsqu'il passe le rotavator sur un terrain dur. ' La prise de force a une bonne puissance. De plus, la commande est douce : je peux l'enclencher ou la désenclencher sans baisser de régime et sans à-coups. ' L'embrayage est doux et les freins sont puissants.
Jacky Routurier trouve les vitesses bien étagées, mais elles mériteraient d'être plus nombreuses. Il est satisfait de la plate-forme : ' Il y a beaucoup de place, malgré le levier de vitesses situé au milieu. Cela ne gêne pas du tout, car le siège est assez reculé. Toutes les commandes sont à portée de main et l'inverseur est du côté gauche, c'est pratique. En plus, il y a de l'espace entre le siège et la plaque arrière. Cela fait un coin de rangement. ' Le tableau de bord est lisible, complet et bien éclairé, même si Jacky Routurier regrette qu'il n'y ait pas de voyant signalant que le pont avant est enclenché. La visibilité est bonne.
L'une des caractéristiques du Kubota préférée de Jacky Routurier, c'est son bruit : ' Il a un moteur 5 cylindres, il ronronne comme un camion. Si je mets un casque antibruit avec des écouteurs dedans, je peux même écouter de la musique. '
Le ME 5700 passe partout, malgré des pneus basse pression, plus larges que des classiques. Jacky Routurier a opté pour ce type de pneus pour une meilleure stabilité sur la route comme sur le terrain, et pour limiter les tassements. Par contre, le rayon de braquage s'en trouve augmenté. Mais cela ne le gêne pas, car l'exploitation a de larges allées. En revanche, comme le Kubota est léger (1 996 kg), il faut mettre le pont avant lorsqu'il patine.
Au niveau de la consommation, ' c'est un vrai chameau ! ' s'exclame Jacky Routurier. En plus, il a un réservoir de 65 l, ce qui lui confère une bonne autonomie. L'entretien du ME 5700 est simple : le capot se lève comme celui d'une voiture, de l'avant vers l'arrière. L'accès à la batterie et aux filtres est facile. Jacky Routurier apprécie les finitions japonaises : le robinet sur le filtre à gasoil, la collerette autour du bouchon de gasoil, qui envoie le surplus par terre... Il aime que tous les composants soient de Kubota : l'acier, le pont, le moteur... Pour lui, cela participe à la fiabilité du matériel. Il n'a pas eu un seul problème.