En mars, Dominique Bussereau annonce que la France a demandé à Bruxelles la distillation de 4 Mhl : 2 Mhl d'AOC, et autant de VDT et de VDP. Pour les organisations professionnelles du Midi, ce n'est pas suffisant. L'Union des vignerons Héraultais juge qu'il faut éliminer 8 Mhl. Patrice Poupelin, son président, annonce qu'il demandera une deuxième tranche de distillation de 4 Mhl. C'est là que le bât blesse. Selon une estimation interne de la Cnaoc, les AOC distilleraient moins de 1 Mhl, au prix demandé par la France. Conscient du risque d'échec, le ministre a menacé les appellations, publiquement au Sénat, de rétorsions sur les rendements 2006.