Claudine Charpentier, de l'Institut Jules Guyot, a effectué une première présentation des colles aux extraits protéiques levuriens à l'Organisation internationale de la vigne et du vin, en mars 2005. Elles suivent le cheminement prévu en vue de leur validation. Pour l'instant, leur emploi n'est autorisé qu'à titre expérimental. Leur utilisation est subordonnée à une autorisation, au titre des 50 000 hl, accordée par la DGCCRF. ' Nous avons une équipe qui travaille sur la détermination des protéines intéressantes, ou du moins sur les fractions protéiques actives. Ceci dans le but de mieux comprendre le mécanisme de collage et de déterminer les masses moléculaires de ces extraits actifs. ' La prochaine étape pour l'OIV consistera à présenter ces résultats. Pourtant, ' le produit qui sera commercialisé ne sera pas composé uniquement de ces fractions purifiées, sinon le coût de production s'envolerait ', avertit Claudine Charpentier.