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Les appellations se vendent mieux en hypers

La vigne - n°178 - juillet 2006 - page 0

Les vins d'appellation (VQPRD) s'achètent plus en hypermarchés (magasins de plus de 2 500 m²) qu'en supermarchés (entre 400 et 2 500 m²). Dans les premiers, ils représentent 60 % des volumes, contre 51 % dans les seconds. Sur l'année mobile arrêtée au 23 avril 2006, les volumes vendus en hypers augmentent de 1,9 % par rapport à l'année précédente, alors qu'ils baissent de 3 % dans les supers. En terme de chiffre d'affaires, les différences sont encore plus significatives. En hypers, il augmente de 1,6 %. En revanche dans les supers, il recule de 5,2 %. Cela signifie que non seulement les ventes de vins d'appellation chutent en supers, mais qu'en plus, les prix baissent. Le tarif moyen des VQPRD vendus en supers perd 2 % en cumul annuel mobile, alors qu'il est stable en hypermarchés. C'est la concurrence du hard discount, dont la superficie, l'offre et la zone de chalandise sont proches de celles des supermarchés, qui pousse ces magasins à baisser les prix. Concernant l'ensemble des vins tranquilles, la situation n'est pas brillante. D'après le cumul annuel mobile arrêté au 23 avril 2006, les ventes en grande distribution affichent une baisse en volume et en valeur de 2,6 % par rapport au cumul annuel précédent. Cette baisse générale cache de fortes disparités entre les hypers et les supers. Les premiers voient leurs volumes de vente augmenter de 1,2 % tous vins tranquilles confondus. A l'inverse, les seconds perdent 6 % : ce recul résulte de la baisse du nombre de points de vente (- 2,5 % en 2005, par rapport à 2004), conjuguée à une diminution des ventes. Dans les hypers, les ventes baissent aussi, mais ce recul est compensé par l'augmentation du nombre de magasins : + 8 %. La réduction des ventes moyennes hebdomadaires est une tendance à l'oeuvre, tant dans les supermarchés que les hypermarchés. En 2005, elles ont chuté de 4,5 et 3 % respectivement.

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