ImprimerJean-Michel Guibal et son fils Jérôme ont choisi un porteur New Holland-Braud VL 610 pour réaliser la récolte, les traitements, l'écimage et le prétaillage. Ils apprécient sa maniabilité.
'J'ai fait l'acquisition de ce matériel quand je me suis associé avec mon fils, déclare Jean-Michel Guibal, du Domaine de la tour à Saint-Chaptes . Nous avons alors agrandi l'exploitation. Il nous fallait investir dans un tracteur vigneron supplémentaire et changer notre machine à vendanger vieillissante. Nous avons donc opté pour un matériel polyvalent. C'est dans l'air du temps et, surtout, cela évite d'avoir une machine à vendanger qui dort presque toute l'année. Et puis, si nous calculons le prix de revient, ce n'est pas plus cher. '
Il poursuit : ' Dans le même temps, nous avons acheté une prétailleuse, mais nous avons conservé notre ancienne écimeuse, auparavant montée sur un tracteur vigneron. Nous lui avons apporté nous-mêmes une modification très simple qui a permis de l'adapter sur le porteur. Pour ne pas alourdir les dépenses, nous n'avons pas acheté l'égreneur, car nous possédons un égrappoir à la cave . '
Ces vignerons insistent sur le confort de la cabine : ' Il est comparable à celui d'une berline. La visibilité est remarquable et l'insonorisation très bonne. Heureusement car le moteur est extrêmement bruyant. Nous ne ressentons presque aucune fatigue, même au terme d'une journée de travail. Le siège suspendu ne souffre aucune critique et la climatisation se règle avec précision. Grâce aux réglages du siège et de la colonne de direction, cette machine s'adapte facilement à tous les gabarits . '
Ils ne trouvent rien à redire sur l'ergonomie des commandes, la puissance du moteur et l'hydraulique, qu'ils jugent très performantes... voire trop. ' Il serait intéressant d'adapter la puissance selon le travail à effectuer. Cela permettrait de réaliser des économies de carburant. Pour le prétaillage, 50 % de la puissance serait suffisante ', indique Jean-Michel, d'autant plus que l'engin consomme du 20 l/h.
Ces professionnels insistent surtout sur la maniabilité du porteur : ' Grâce à son rayon de braquage de 90° et son faible porte-à-faux arrière, c'est un plaisir de tourner en bout de rang avec cette matériel. ' Ce rayon de braquage extrême est possible car le vérin, noyé dans la jambe de force, ne vient pas buter dans cette dernière.
Une flèche hydraulique étant montée à demeure sur le porteur, le montage de l'écimeuse ou de la prétailleuse est extrêmement rapide. Il suffit de soulever l'outil sur le crochet et de placer deux clavettes pour les fixer. Le passage de la machine à vendanger au pulvérisateur est plus délicat, mais pas pour des raisons techniques. ' Il s'écoule six mois lorsque l'on passe de l'une des utilisations à l'autre, et on ne se souvient pas des nombreuses connexions à réaliser, ni des fonctions du joystick ! Heureusement, notre concessionnaire nous a remis une notice que nous laissons dans la cabine. Le pulvérisateur est fixé en quatre points sur le porteur et les liaisons sont bien conçues. Au final, il faut compter une bonne heure pour passer d'une configuration à l'autre, ce qui parait un délai normal ', reconnaissent-ils.
Après deux campagnes, ils apprécient la fiabilité de leur machine. Ils ne déplorent aucune panne et n'ont eu qu'à assurer l'entretien courant. Le constructeur préconise une vidange moteur toutes les 300 heures et hydraulique toutes les 800 heures.
