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Le pont SuperSteer diminue la fatigue

La vigne - n°162 - février 2005 - page 0

Olivier Gervasoni réalise tous ses travaux viticoles avec le TN75N. Sa puissance et son hydraulique sont suffisantes, mais la capacité du réservoir est juste.

Olivier Gervasoni, exploitant à Connaux (Gard), achète des New Holland depuis de nombreuses années. A l'heure actuelle, il en possède quatre, et les renouvelle à raison d'un par an. Le TN75N est son tracteur le plus puissant pour la vigne, mais il possède un 95 ch pour les vergers. Le tractoriste et lui se partagent sa conduite. Néanmoins, la largeur hors tout du TN75N étant de 1,24 m, en été, avec la végétation qui dépasse, il ne peut pas rentrer dans toutes ses vignes. Il utilise alors un TNV.
Le New Holland sert à tous les travaux : débroussaillage des haies, prétaillage de la vigne, broyage des sarments, épamprage, rognage, désherbage, traitements (malgré l'absence de cabine), et transport de la vendange. Avant de l'acheter, il avait hésité à s'équiper d'un Fendt, mais ' New Holland est le meilleur rapport qualité/prix du marché '.
Le viticulteur apprécie particulièrement le pont SuperSteer du TN75N, qui permet un angle de braquage de 70°. Cette maniabilité diminue la fatigue. Il ajoute que la visibilité depuis le poste de conduite est bonne, grâce à la forme arrondie du capot. De même, les phares sont bien placés et sont performants de nuit. Le tracteur est doté d'un siège pneumatique, ce qui rend la conduite confortable. Olivier Gervasoni apprécie également le tableau de bord digital, où figurent la vitesse d'avancement, le régime moteur, et le régime de prise de force. Selon lui, l'électronique du TNN est au point.

L'équipement hydraulique est satisfaisant, car il n'utilise même pas tout le débit disponible. Le nombre de sorties lui convient : deux à l'avant et quatre à l'arrière. Par ailleurs, il est satisfait de posséder des chandelles hydrauliques, même s'il aurait aimé également un contrôle hydraulique de l'écartement des bras (antiballant).
Pour l'attelage, il apprécie la facilité de réglage. Il n'a pas pris l'option relevage électronique et ne le regrette pas, car il réalise peu de travail du sol. La puissance disponible au niveau de la prise de force lui convient. Le TNN est doté de deux régimes : 540 et 540 E. Néanmoins, l'EARL n'utilise que le premier, sinon ' les salariés laissent l'économique branché tout le temps et abîment tout '. Le tracteur est doté d'un blocage des différentiels, avec blocage automatique du pont à partir d'un certain angle de braquage.
Olivier Gervasoni est satisfait du moteur : la puissance et le nombre de vitesses sont suffisants. Il aime bien la monte en pneumatiques larges, qui confèrent une bonne adhérence, et les petits détails, tels que le réglage en hauteur du volant ou les clignotants escamotables. Il souligne que le centre de gravité du TNN est bas, d'où une bonne stabilité.
Néanmoins, il trouve que le tracteur est gourmand. Lors d'une utilisation avec la prise de force, la consommation est de 10 l/h minimum.
Au niveau de l'entretien, tous les éléments sont faciles à atteindre. Le radiateur est bien protégé, donc les filtres à air ne se salissent pas vite. Il trouve que les New Holland sont des tracteurs résistants. Depuis deux ans, Olivier Gervasoni n'a eu qu'un seul souci : les différentiels se sont bloqués, à cause de la panne d'une électrovanne. Il était alors impossible de débloquer le pont avant. Heureusement, le problème a été rapidement résolu.


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