Début septembre, dans la plupart des régions, les raisins étaient sains. Mais le botrytis menaçait les vignobles septentrionaux.
Dans les vignobles septentrionaux, on croise les doigts. Si début septembre, l'état sanitaire était globalement bon, il restait à la merci de la survenue d'intempéries. Dans le Beaujolais, et en Bourgogne, les pluies de fin août ont réactivé quelques foyers, mais le retour du beau temps les a stabilisés. En Alsace, il suffisait de peu pour que l'état sanitaire se détériore rapidement dans les parcelles ayant subi des excès de vigueur, des attaques d'oïdium ou de vers. L'inquiétude est aussi grande dans le Muscadet et en Dordogne. Dans ces deux régions, les attaques de mildiou et d'oïdium ont fragilisé les grappes et créé des portes d'entrée à la pourriture grise.
Ailleurs, les techniciens étaient sereins : l'état sanitaire était excellent. En Languedoc-Roussillon, la chaleur d'août a enrayé l'oïdium et les vers de la grappe étaient rares. Même constat dans les Pyrénées-Orientales et les Côtes du Rhône. En Ardèche, le risque de botrytis était présent. Les vignerons concernés ont fait des traitements et le champignon ne s'est pas manifesté.